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  • Yann Leriche

Une révolution de la mobilité ?

AVs announce a mobility revolution: they will be real living spaces on wheels

Autonomous vehicles are slated to bring a revolution in mobility that at present is hard to grasp in its potential scale. If they fulfil all their promise in terms of performance (no more need for driving, therefore no more steering wheel or pedals) and of cost (comparable with or slightly more expensive than traditional vehicles), they will become genuine living spaces on wheels. Totally customized, they could be self-driving offices, gymnasiums, bedrooms, video game units, etc. Connected to the Internet, their occupants will be able to enjoy the possibility of surfing the virtual world while remaining on the move in the real world. These “mobile hyperplaces” will change the way we live, if for no other reason than that travel time will cease – at least in part – to be wasted time.

In circumstances where the boundary between mobile and immobile is disappearing, it is important for a public transport and mobility service operator like Transdev to understand why and how we may travel in the future, so that it is well-placed to devise and develop the transport solutions – and the associated business models – of tomorrow. The goal is also to anticipate the territorial consequences of these new solutions, so that they can support local authorities in the coming transition, and work with them to develop the services that best meet their priorities.

The first step to achieving that ambition is to consider the probable future uses of autonomous vehicles. It is these uses that IVM’s work seeks to explore, to imagine. Rather than starting with a blank sheet, the decision was made to work on existing nomadic, ambulatory, or mobile activities, whether well entrenched or emerging, and to consider how they might evolve and shape the mobility and the city of tomorrow.

(extract from the Mobile Hyperplaces brochure, february 2019)

See also: Yann Leriche analysis of the BusBike in the US and the matatu buses in Africa

 

Les véhicules autonomes annoncent une révolution dans la mobilité : ils seront des pièces à vivre sur roue

Les véhicules autonomes annoncent une révolution dans la mobilité qu’il est aujourd’hui difficile de totalement appréhender. S’ils tiennent toutes leurs promesses de performance (plus besoin de conduire, donc plus de volant ni de pédales) et de coût (comparable ou un peu au-dessus de celui des véhicules traditionnels), ils seront de véritables pièces à vivre sur roue. Personnalisés à l’extrême, ils pourront être véhicules autonomes bureau, salle de sport, chambre à coucher, salle de jeux vidéo, etc. Connecté à internet, leurs occupants jouiront de la possibilité de surfer dans le monde virtuel tout en étant en mouvement dans monde réel. Ces « hyperlieux mobiles » vont changer nos usages, ne serait-ce que parce que les temps de trajet ne seront plus - ou moins - des temps perdus.

Dans un contexte où la frontière mobile/immobile s’estompe, il est important pour un opérateur de transport public et de services de mobilité comme Transdev de comprendre pourquoi et comment nous pourrons nous déplacer demain, afin d’être en mesure d’inventer et de développer les solutions de transport - et modèles d’affaires associés - de demain. L’objectif est également d’anticiper les conséquences de ces nouvelles solutions sur les territoires, pour accompagner les collectivités dans la transition à venir, et développer avec elles les services qui répondront le mieux à leurs enjeux.

Réaliser cette ambition nécessite de partir des usages futurs probables des véhicules autonomes. Ce sont ces usages que les travaux de l’IVM visent à explorer, imaginer. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, le parti pris a été de travailler sur les activités nomades, ambulantes ou en mouvement existantes, qu’elles soient établies ou émergentes, puis de nous interroger sur la façon dont elles pourront évoluer et contribuer à faire la mobilité et la ville de demain.

(extrait de la brochure Hyperlieux Mobiles, février 2019)

Voir aussi : l'analyse de Yann Leriche du BusBike aux USA et des bus matatu en Afrique

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